Quand gourmandise rime avec plaisir

Le succès mondial de la cuisine japonaise enflamme la demande en riz pour saké

Culture

Avec l’engouement mondial pour la cuisine japonaise, le succès du saké, ingrédient inséparable s’il en est du washoku, ne cesse de monter en flèche. Il existe plus d’une centaine de variétés de riz convenant à la fabrication du saké, mais c’est le Yamada Nishiki qui fait la quasi unanimité auprès des brasseurs de saké. Et aujourd’hui, la demande pour ce type de riz s’est mise brusquement à augmenter.

Yamada Nishiki, variété reine des sakés

Le Yamada Nishiki a tous les éléments requis pour faire du saké d’excellente qualité. Et s’il existe plus de 100 marques de riz pour saké, le Yamada Nishiki règne en maître dans ce secteur depuis environ 80 ans.

Un Concours national de saké nouveau est organisé chaque année en vue d’encourager les améliorations de la qualité et des techniques de fabrication du saké japonais. On peut connaître le degré de popularité du riz pour saké en vérifiant quelle est la variété la plus utilisée comme ingrédient pour les alcools présentés à ce concours. En 2012, les saké utilisant 100% de riz Yamada Nishiki représentaient plus de 80 % des produits en compétition et, pour la plupart, du riz produit dans la préfecture de Hyôgo. Une tendance qui ne s’est pas démentie cette année non plus.

Une rizière de Yamada Nishiki, dans l’arrondissement de Kita, à Kobe, dans la préfecture de Hyôgo (photo : JA Hyôgo).

Le riz Yamada Nishiki est né en 1923 du croisement de deux variétés effectué dans l’Institut préfectoral d’expérimentation agronomique de Hyôgo et il a été baptisé Yamada Nishiki en 1936. À l’heure actuelle, il est cultivé dans plus de 33 préfectures au Japon, dont ceux de Fukuoka, Tokushima et Okayama, mais la médaille d’or du Concours de saké nouveau revient presque toujours à des saké utilisant le Yamada Nishiki de Hyôgo, qui reste la variété la plus populaire auprès des brasseurs.

La production continue à augmenter

D’après les résultats de l’enquête du ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche sur la production agricole, les quantités inspectées de Yamada Nishiki ont été de 29 577 tonnes pour l’année 2014, soit une augmentation de 28 % par rapport à l’année précédente et de 39 % (21 217 tonnes) par rapport à 2012. Le volume de production ne cesse de progresser.

La plus grande production pour l’année 2014 a été celle de la région d’origine, la préfecture de Hyôgo, avec 21 036 tonnes, ce qui représente 71 % de la production nationale, suivi loin derrière par les préfectures de Okayama (2 358 tonnes), Fukuoka (1 034 tonnes), Tokushima (647 tonnes) et Shiga (563 tonnes) : la région productrice se concentre dans le Japon de l’ouest.

En 2014, il y avait 102 marques de variétés pour les régions productrices de riz complet destiné au brassage du riz et le Yamada Nishiki venait en tête avec 33,3% des volumes inspectés.

Suite > Une demande encore accrue avec l’engouement pour la cuisine japonaise

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