Sanctuaires shintô : suivez le guide !
Visite guidée d’un sanctuaire shintô [2] : Sandô
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Sandô : le chemin d’accès au cœur du sanctuaire
Le portique torii marquant l’entrée du jinja une fois franchi, le visiteur aborde le « chemin d’accès » (sandô) qui va le mener progressivement jusqu’au cœur du sanctuaire. Le sandô est en général recouvert de gravier ou d’un pavage de pierre. Il est vivement déconseillé de marcher sur la partie centrale du sandô parce que, dans de nombreux sanctuaires, celle-ci est considérée comme un axe (seichû) réservé aux déplacements des divinités. Mieux vaut rester sur le côté droit ou gauche du chemin d’accès.
Le fameuse avenue « Omotesandô » (littéralement « sandô de devant »), qui se trouve dans le quartier de Harajuku, doit son nom au chemin d’accès du sanctuaire Meiji jingû, situé à proximité.
Chinju no mori : la forêt des divinités tutélaires
Le chemin d’accès des sanctuaires shintô les plus anciens est en général bordé par de grands arbres qui matérialisent la limite entre le sandô et la « forêt des divinités tutélaires » (chinju no mori, appelée aussi « espace rituel » himorogi), où le sanctuaire a été édifié. Au Japon, on considère le chinju no mori comme un lieu sacré où résident les divinités. C’est pourquoi il est formellement interdit d’y prélever ne serait-ce qu’une simple feuille morte et a fortiori d’y couper un arbre, quel qu’il soit. Les sanctuaires les plus vénérables de l’Archipel sont souvent nichés au cœur de forêts primordiales pratiquement intactes.
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(Photos : Nakano Haruo. Illustrations : Izuka Tsuyoshi)▼A lire aussi
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