Une nouvelle ère pour le kabuki

L’histoire extraordinaire des théâtres de kabuki

Culture

Durant les quatre siècles de l’histoire du kabuki, les théâtres où ses représentations ont été données ont connu eux aussi des histoires extraordinaires. Nous vous présentons ici certains des épisodes les plus hauts en couleur de ces lieux hors du commun.

Surpasser certains des plus grands théâtres du monde

Le Kabukiza est dirigé par Shôchiku Co., Ltd. et, lors de la conférence de presse qui s’est tenue le 18 mars 2013 au Japan National Press Club, le président de l’entreprise, Sakamoto Jun’ichi, a déclaré que le nouveau théâtre ferait « revenir le kabuki vers ses racines en mettant l’accent sur des représentations à la fois artistiques et populaires. » Il a également promis que le Kabukiza ferait tous ses efforts « en vue de promouvoir une meilleure compréhension de la culture japonaise par le monde. »

Le Kabuki est bien sûr d’ores et déjà une forme d’art qui a attiré l’attention internationale depuis des années. Charlie Chaplin et Jean Cocteau, pour ne citer que deux exemples, ont tous deux assisté à des spectacles de kabuki. En fait, le film La Belle et la Bête de Cocteau, sorti en 1946, semble avoir été très largement influencé par la pièce Kagamijishi, interprétée par Onoe Kikugorô VI.

Durant la conférence de presse, Sakamoto a également annoncé que le nouveau Kabukiza avait l’intention d’augmenter les chiffres annuels de son public jusqu’à 1,1 million de spectateurs, à partir du chiffre actuel de 900 000. Un objectif impressionnant en considérant le fait que des théâtres aussi célèbres que La Scala de Milan, l’Opéra National de Vienne et le Metropolitan Opera de New York ont un public compris entre 500 000 et 900 000 personnes par an.

(Photo de bannière avec l’aimable autorisation du Musée d’Art Tokugawa. Reproduction interdite sans autorisation.)

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