Après le travail, après l'école…

Allez le club Gymnastique rythmique masculine de l’Université d’Aomori !

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La gymnastique rythmique masculine de compétition est née au Japon. Elle attire déjà de nombreux spectateurs enthousiastes, mais sa notoriété et sa propagation sont encore à développer. C’est ce qui a poussé Issey Miyake, le styliste mondialement célèbre, à collaborer avec le club de gymnastique rythmique masculine de l’Université d’Aomori dont il a produit le spectacle de démonstration.

Un public enthousiaste salue une performance parfaitement synchronisée

Le 18 juillet, dans le gymnase n°2 du Stade National de Yoyogi. Malgré la chaleur, les fans avaient fait la queue une heure avant l’ouverture des portes, et le succès fut au rendez-vous. La tribune s’est aussitôt remplie de quelque 2600 chanceux invités tirés au sort. Pour une discipline sportive encore méconnue, le moins qu’on puisse dire est qu’elle a déjà de fervents admirateurs.

Le public s’est trouvé ébahi dès l’ouverture, grandiose. Un immense tissu bleu, couvrant l’espace circulaire d’environ 40 mètres de diamètre flottait dans l’obscurité, très faiblement éclairé. Manipulée par les mains des équipiers, la surface du tissu s’est mise à produire des rides, à se gonfler comme une sphère, comme une masse d’eau liquide, ou plate comme une mer d’huile.

Les membres de l’équipe sont ensuite apparus, comme nés de la mer primitive. Les spectateurs se sont trouvés happés dans l’univers créé par Daniel Ezralow : la piste ronde du gymnase se transformait en océan, dans lequel « les poissons jouaient et les dauphins dansaient et bondissaient ».

Pendant environ une heure, le public est resté les yeux fixés sur l’espace où s’est déroulé le programme alternant moments chorégraphiques originaux et gymnastique rythmique, sans voir le temps passer. Sauts, roues et roulades parfaitement réalisées, sauts périlleux et mouvements d’ensemble parfaitement orchestrés, croisements qui évitent les collisions au millimètre près, synchronisation absolue. Le public n’a pas ménagé ses applaudissements.

Suite > Des entraînements qui durent jusqu’au milieu de la nuit

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