Quand gourmandise rime avec plaisir

L’alcool de prune « umeshu », un délice à la conquête du monde

Culture Tourisme

Ces dernières années, si le saké japonais a le vent en poupe sur les marchés étrangers, le umeshu, l’alcool de prune, n’est pas en reste non plus. Sucré, facile à boire et bon pour la santé, il est surtout très apprécié des femmes et des jeunes. Nippon.com est allé à la rencontre d’un producteur de la préfecture de Wakayama, qui ne ménage pas ses efforts pour faire connaître au-delà des frontières de l’Archipel les délices de cet alcool. Il nous a expliqué son processus de fabrication tout en nous confiant ses attentes pour l’avenir.

Le umeshu, particulièrement apprécié de la gente féminine

Le degré d’alcool du umeshu, résultat de la macération de prunes dans un alcool (liqueur blanche, shôchû ou eau-de-vie), varie entre 8 et 15 degrés. Il conserve un arôme fruité et juste ce qu’il faut d’acidité, lui donnant une saveur simple et légèrement sucrée particulièrement appréciée des jeunes et des femmes.

Qui dit prune ume, dit bien évidemment umeboshi, les prunes salées. Mais si ces dernières, en raison de leur saveur si particulière, ont du mal à se faire une place sur le marché étranger, les exportations de umeshu, elles, se portent bien. Selon des données de l’Agence des impôts, les exportations de liqueurs, dont le umeshu, ont pratiquement doublé entre 2011 et 2016, passant de 1,8 milliard de yens à 4,2 milliards de yens. Cette tendance à la hausse s’est poursuivie en 2017, puisque les exportations atteignaient 2,2 milliards de yens pour la seule période de janvier à juin, soit une hausse de 9,6 %, dont une part importante de umeshu. Selon une étude de l’Agence des impôts, le umeshu est particulièrement apprécié des Hongkongaises qui le préfèrent au saké en raison de sa saveur plus sucrée.

Des bouteilles de umeshu à base de prunes vertes. En vente chez Nakano BC.

« Le umeshu n’est produit qu’au Japon. Il est non seulement bon pour les papilles mais également pour la santé », explique Yamamoto Yoshiaki, chef de production chez Nakano BC, entreprise qui exporte ses umeshu vers 22 pays à l’étranger. Selon lui, le umeshu contient de l’acide citrique qui permet de récupérer des forces lorsqu’on est fatigué et améliore la circulation du sang.

Le Kishû Umeshu Kônankô, produit par Yamamoto Yoshiaki. Il a remporté le premier prix au concours Tenma Tenjin, l'un des plus prestigieux concours de umeshu.

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