Décès d’une Sri-Lankaise dans un centre de détention pour immigrés : la famille attaque le gouvernement japonais
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La famille d’une Sri-Lankaise qui est morte dans un centre de détention pour immigrés à Nagoya en mars 2021 compte attaquer en justice le gouvernement japonais, car celui-ci refuse de diffuser l’intégralité des images de son enfermement. La procédure devrait débuter au plus tôt le mois prochain.
Wishma Sandamali était détenue dans une cellule du Bureau régional de l’immigration de la ville pour avoir dépassé la durée de séjour autorisée par son visa. Elle y est décédée à 33 ans. En 2022, ses proches ont déposé une plainte au tribunal du district de Nagoya, accusant les autorités d’avoir négligé la nécessité de la soigner alors qu’elle demandait qu’on l’emmène à l’hôpital.
Le gouvernement avait soumis comme preuve 5 heures d’extrait des caméras de surveillance. En février dernier cependant, les avocats de la famille ont réclamé la publication du total des enregistrements, soit 295 heures, mais le Bureau a décliné cette demande, citant le risque de nuire à la sécurité publique.
La sœur de Wishma Sandamali, le 3 avril
En conférence de presse avec l’un des avocats, le 3 avril
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