Pas de concentration excessive de PFAS dans l’eau courante au Japon
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Une enquête conjointe du ministère de l’Environnement et du ministère de l’Industrie publiée vendredi a montré que l’eau courante ne contenait pas de concentration excessive de PFAS (per- et polyfluoroalkylées), qui est un composé chimique potentiellement cancérigène.
Le rapport a été mené entre mai et septembre auprès de 3 595 fournisseurs d’eau potable du pays. Parmi eux, 2 227 ont déjà au moins une fois analysé la qualité de leur eau depuis 2020, année où le Japon avait fixé la limite provisoire à 50 nanogrammes de PFAS par litre d’eau courante. Il se trouve qu’onze fournisseurs avaient dépassé ce chiffre en 2020, mais ils n’étaient plus que cinq en 2021, quatre en 2022 et trois en 2023. Il n’y en a plus eu aucun en 2024.
L’eau courante au Japon est principalement approvisionnée par les gouvernements préfectoraux et les municipalités.
Le sujet des PFAS fait actuellement l’objet d’une surveillance accrue après qu’un taux de concentration 28 fois supérieure aux normes a été détécté dans les eaux d’une usine de purification de la ville de Kibichuô (préfecture d’Okayama) en octobre de l’année dernière. Environ 800 habitants se soumettent actuellement à des examens sanguins.
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