Des habitants d’une ville japonaise soumis à un examen sanguin après la détection de PFAS

Société Santé

La ville de Kibichuô, dans la prefecture d’Okayama, a commencé lundi des examens sanguins après qu’un composé chimique potentiellement cancérigène, le PFAS (per- et polyfluoroalkylées), a été détecté dans les eaux d’une usine locale de purification.

Selon le ministère de l’Environnement, il s’agit des premiers tests publics menés par le Japon au sujet du PFAS.

D’ici le 8 décembre, environ 800 habitants devraient se soumettre à ces analyses. Celles-ci permettront de mesurer les niveaux de lipides et des hormones thyroïdiennes, ainsi que l’état du foie et la présence d’anémie, entre autres. La municipalité envisage de conduire de nouveaux examens de suivi dans cinq ans.

En octobre de l’année dernière, du PFAS a été détecté à une concentration 28 fois supérieure aux normes. Selon un rapport d’inspection remis en septembre, la cause proviendrait probablement d’un charbon actif usagé qui avait été abandonné par un entrepreneur de la ville dans un chantier de matériaux en extérieur.

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