Mont Fuji : la préfecture de Shizuoka envisage de faire payer les grimpeurs entre 3 000 et 5 000 yens

Le gouvernement prefectoral de Shizuoka a annoncé qu’une taxe de 3 000 à 5 000 yens (entre 18 et 31 euros environ) était envisagée pour chaque personne venant escalader le mont Fuji depuis la préfecture à partir de l’été prochain.

Ces frais sont destinés à éviter la surpopulation sur les sentiers de la plus haute montagne du pays (3 776 mètres) et à décourager les dangereuses tentatives nocturnes d’ascension.

Lors d’une réunion avec un conseil local visant à promouvoir la sécurité sur le mont Fuji, les représentants préfectoraux ont également proposé d’autres idées, telles que l’obligation d’apprendre au préalable les règles et les manières de grimper et l’interdiction de l’accès de nuit pour les alpinistes empruntant l’une des trois voies du côté préfectoral, à l’exception de ceux qui ont réservé un hébergement dans des refuges de montagne.

En parallèle, le gouvernement préfectoral pense à annuler la taxe actuelle de 1 000 yens, que les grimpeurs peuvent choisir librement de donner pour contribuer à la conservation de l’environnement autour du mont Fuji, un site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Une ordonnance sera proposée à ce sujet en février prochain.

Pour la première fois cette année, l’escalade du mont Fuji avait été rendue payante depuis la voie la plus fréquentée (voie Yoshida), qui se trouve dans la préfecture de Yamanashi. La somme demandée était de 2 000 yens et le nombre de passages était limité a 4 000 par jour.

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