Décès de Tanikawa Shuntarô, grand nom de la poésie japonaise d’après-guerre

Tanikawa Shuntarô, l’un des grands poètes d’après-guerre, est décédé le 13 novembre dans un hôpital de Tokyo à l’âge de 92 ans. L’information a été relayée mardi.

Fils du philosophe Tanikawa Tetsuzô, il commence l’écriture de poèmes vers ses 17 ans, et son premier recueil de poèmes, intitulé « Deux millions d’années-lumières de solitude » (Nijûoku kônen no kodoku, non traduit en français) sort en 1952. Cette œuvre est le reflet d’une grande sensibilité et d’une estime profonde du monde, et elle est également appréciée pour sa question éthique sous-jacente basée sur sa propre expérience de la guerre.

Tanikawa aura publié une soixantaine de recueils de poèmes durant sa longue carrière, dont Seken shirazu en 1993 (en français sous le titre L’Ignare, aux éditions Gallimard, traduction de Dominique Palmé).

L’auteur écrit aussi pour la jeunesse, dont certaines œuvres ont été éditées en français. Parmi elles, Monsieur Hippopotame (éditions Picquier), et Moi (éditions Picquier).

Il travaille aussi à traduire en japonais Les Contes de ma mère l’Oye, de Charles Perrault, et Peanuts, de Charles Shultz.

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