Les Nations unies demandent au Japon de réviser sa loi impériale concernant les femmes, Tokyo réagit
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Après que le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes a recommandé mardi au Japon de réviser sa Loi sur la maison impériale afin de garantir l’égalité des sexes, le gouvernement nippon a demandé le lendemain de retirer ces propos.
« Nous protestons fortement contre le Comité et exigeons la suppression de cette recommendation », a déclaré le porte-parole de l’exécutif, Hayashi Yoshimasa.
Dans ses conclusions, le Comité a déclaré que la Loi de la maison impériale, qui dit que « seul un membre masculin de la famille impériale de lignée masculine peut devenir empereur », est « contraire à l’objet et au but de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes », demandant ainsi de modifier cette législation.
Ce rapport a été publié bien que le gouvernement japonais avait déclaré au Comité, lors de sa session du 17 octobre à Genève, que le système impérial était soutenu par l’opinion publique japonaise en raison de son histoire et de sa tradition, et qu’il n’était pas approprié que les Nations unies discutent de cette question.
Le Comité a également demandé à Tokyo de mettre en œuvre un système optionnel de noms de famille distincts pour les couples mariés, ce à quoi le Japon a répondu que l’opinion publique du pays était divisée sur cette question, et que son introduction nécessiterait une large acceptation sociale.
(Voir aussi notre article : La possibilité d’une femme empereur : les origines du débat et les exemples historiques)
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