Élections législatives : une défaite sévère pour le parti au pouvoir

Politique

Le Premier ministre Ishiba Shigeru et président du Parti libéral-démocrate (gauche), et Suga Yoshihide, le vice-président, le 27 octobre.
Le Premier ministre Ishiba Shigeru et président du Parti libéral-démocrate (gauche), et Suga Yoshihide, le vice-président, le 27 octobre.

Le Parti libéral-démocrate, au pouvoir, et son allié le Kômeitô ont essuyé une lourde défaite aux élections de la Chambre des représentants, la chambre basse du parlement, qui se sont déroulées dimanche.

Le PLD est en effet passé de 256 sièges à 191, tombant ainsi sous le chiffre des 233 sièges requis pour obtenir la majorité, une première depuis les élections de 2009.

« C’est un jugement extrêmement sévère infligé par les citoyens », a dit le Premier ministre Ishiba Shigeru, à son poste depuis le 1er octobre. Dès sa nomination, il avait lui-même décidé de dissoudre la Chambre basse et de mettre en place des législatives. Ceci dans l’objectif de mener une campagne pour regagner de la confiance du peuple dans la politique japonaise après le scandale des caisses noires, où de nombreux membres du parti au pouvoir n’avaient pas déclaré des sommes d’argent récoltées lors de soirées de collectes de fonds. Cette affaire avait coûté la place au prédécesseur d’Ishiba.

Malgré ce revers, l’actuel dirigeant du Japon a communiqué sa volonté de rester en fonction, en expliquant en même temps qu’il prendra en compte ce résultat et cherchera la coopération de quelques groupes d’opposition, comme le Parti démocrate du peuple, qui a obtenu 28 sièges.

Le principal parti d’opposition, le Parti démocrate constitutionnel, a pu s’assurer de 148 sièges.

[Copyright The Jiji Press, Ltd.]

politique élection PLD Actu Ishiba Shigeru