Menacé d’extradition au Japon, le fondateur de l’ONG Sea Shepherd demande l’asile politique en France

Société Environnement International

Le fondateur de l’ONG Sea Shepherd Paul Watson, détenu au Groenland et menacé d’extradition au Japon, a demandé l’asile politique en France, pays où il réside depuis un an.

Selon Lamya Essemlali, à la tête de Sea Shepherd France, cette requête a été écrite et envoyée directement au président Emmanuel Macron il y a quelques jours.

L’activiste de 73 ans avait été placé sous mandat d’arrêt international par le Japon car accusé d’avoir provoqué des blessures et entravé par la force les activités d’un baleinier japonais dans l’océan Antarctique en 2010.

Il avait été arrêté en juillet dernier à Nuuk, la capitale du Groenland, territoire autonome danois, alors qu’il s’apprêtait à répartir vers l’océan Pacifique pour y intercepter un baleinier nippon nouvellement construit. Le bureau de l’Élysée avait fait alors savoir qu’il demanderait au Danemark de ne pas l’extrader au Japon.

Créée en 1977, Sea Shepherd est connue pour son activisme violent, consistant entre autres à éperonner des baleiniers depuis des petites embarcations et à y lancer des produits chimiques nocifs.

Lamya Essemlali (au centre), à la tête de Sea Shepherd France, en conférence de presse le 16 octobre à Paris.
Lamya Essemlali (au centre), à la tête de Sea Shepherd France, en conférence de presse le 16 octobre à Paris.

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