Un travailleur sur trois dans le monde du showbiz japonais en danger de mort par surmenage

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D’après le Livre blanc sur la prévention du karôshi (mort par surmenage au travail), publié par le ministère de la Santé japonais le 11 octobre, environ un travailleur sur trois de l’industrie des arts et du divertissement se voyait contraint de rester sur son lieu de travail au moins 60 heures par semaine. Ce chiffre est le seuil qui marque la « ligne rouge du surmenage », au-delà de laquelle la vie des travailleurs est en danger.

La proportion de ces travailleurs s’élevait à 35,2 % Bien qu’une simple comparaison ne soit pas possible, la proportion d’employés de toutes les industries dont les heures de travail effectives étaient de 60 heures ou plus par semaine n’était que de 5,5 %.

Le gouvernement a mené cette enquête entre octobre et décembre de l’année dernière auprès de 488 personnes travaillant dans le secteur des arts et du divertissement, y compris des directeurs, du personnel technique et des éditeurs.

Parmi elles, 42,0 % ont déclaré avoir été blessées par des propos de collègues ou d’autres personnes à leur encontre. Les personnes qui ont dit avoir été frappées, avoir reçu des coups de pied ou s’être fait crier dessus par des personnes liées au travail était de 22,3 %.

L’étude indique également que 51 % des personnes interrogées n’ont pas été informées du montant de leur salaire avant d’accepter une offre d’emploi.

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