Le navire de recherche japonais Mirai a atteint la zone des glaces de mer dans l’océan Arctique
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Pour la première fois au cours de son voyage actuel, le navire japonais de recherche océanographique « Mirai » a effectué lundi des observations dans une zone de l’océan Arctique où se trouve de la glace de mer.
Le Mirai se déplaçait à une vitesse de trois nœuds, soit environ 5,6 kilomètres par heure, lorsqu’il a croisé au matin plusieurs blocs de glace d’environ un mètre de large. Environ un quart d’heure plus tard, la quantité de glace a rapidement augmenté et une sorte de plaine blanche est apparue au loin.
David Snider, spécialiste de la navigation dans les mers glacées et voyageant à bord du Mirai, a annoncé qu’il s’agissait de la lisière des glaces, qui délimite la frontière entre la glace de mer et les étendues d’eau.
Snider explique que cette surface blanche peut ressembler de loin à une seule masse de glace, mais qu’il s’agit en fait d’une zone maritime où plusieurs morceaux de glace se concentrent. Le phénomène de l’ice-blink, où les glaces réfléchissent la lumière et créent une sorte d’horizon blanc, a également été observé.
L’impact du réchauffement rapide de l’Arctique est néanmoins perceptible. « Il y a dix ans, cette zone comportait bien plus de glace pluriannuelle épaisse qui n’avait pas fondu pendant des années, mais il ne reste plus aujourd’hui que de la glace de première année formée l’année précédente », souligne Snider. La glace pluriannuelle est facilement reconnaissable car sa forte densité lui donne une couleur bleu foncé.
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