Les mangoustes, carnivores nuisibles, ont été éradiquées d’une île japonaise

Environnement

Le ministère de l’Environnement a déclaré mardi l’éradication des mangoustes sur l’île d’Amami-Oshima, un site du patrimoine naturel mondial de l’Unesco au sud-ouest du pays.

Cette déclaration est basée sur le jugement d’un groupe d’experts qui a constaté que la capture de mangoustes n’avait pas été confirmée depuis plus de six ans, la dernière ayant été capturée en avril 2018.

Selon le ministère, il s’agit de l’un des cas les plus importants au monde d’éradication de mangoustes installées de longue date.

Ces bêtes carnivores avaient été à l’origine introduites pour réduire le nombre de vipères habu, prédateurs venimeux et dangereux pour l’homme, mais elles sont finalement devenues une menace pour certaines espèces endémiques du lieu.

Une trentaine en 1979, le nombre de mangoustes s’est rapidement multiplié pour atteindre 10 000 en 2000. Incapables de se débarrasser des vipères, elles se sont tournées vers des proies faciles à chasser comme le lapin noir d’Amami, espèce rarissime et classé monument naturel depuis 1921, et ont malheureusement participé davantage à leur déclin.

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