Diabète de type 1 : le Japon va entamer des essais cliniques de transplantation de cellules iPS
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L’hôpital universitaire de Kyoto a fait savoir lundi qu’il entamera les essais cliniques de transplantation de plaquettes de cellules pancréatiques créées à partir de cellules iPS (cellules souches pluripotentes induites), pour soigner les patients sévèrement atteints de diabète de type 1.
Le traitement, prévu pour commencer au plus tôt l’année prochaine, devrait être en mesure de réduire ou éliminer la nécessité de recourir à des injections d’insuline, qui abaissent le niveau de sucre dans le sang. L’hôpital envisage de procéder à des essais à plus grande échelle afin de commercialiser la méthode d’ici la prochaine décennie.
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune, où le pancréas ne produit plus d’insuline, rendant difficile la régulation du niveau de sucre dans le sang. Le Japon compte entre 100 000 et 140 000 personnes touchées par la pathologie.
Cet essai clinique concernera pour le moment trois patients âgés entre 20 et 64 ans.
La technologie des cellules iPS, développée par le professeur Yamanaka Shinya en 2006 (et qui a reçu le prix Nobel de médecine six ans plus tard), consiste à prélever des cellules d’un adulte provenant d’un minuscule échantillon de peau ou de sang pour les reprogrammer et cultiver en vue de créer une quantité illimitée de cellules capables de se différencier et de générer des cellules spécifiques aux tissus tels que ceux dont sont constitués les muscles, les os, le cœur, le foie, les vaisseaux sanguins et les nerfs. C’est l’un des espoirs majeurs pour traiter les maladies encore incurables à ce jour.
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