Agressions sexuelles par des militaires américains à Okinawa : les États-Unis n’avaient pas rapporté les faits au Japon

Société

Le porte-parole du gouvernement Hayashi Yoshimasa a fait savoir jeudi que les cas d’agression sexuelle commis par des militaires américains sur l’île d’Okinawa, rendus publics à la fin du mois de juin, n’avaient pas été rapportés au ministère des Affaires intérieures ou de la Défense.

Il s’avère ainsi que les États-Unis n’ont pas respecté l’accord de 1997 conclu avec le Japon dans lequel ils s’engagaient à communiquer promptement au gouvernement nippon les incidents et faits répréhensibles concernant les membres de leur armée basés dans l’Archipel.

Hayashi a expliqué en conférence de presse que le ministère des Affaires étrangères avait quant à lui correctement transmis la situation aux États-Unis après avoir reçu les informations de la police locale, permettant aux autorités compétentes japonaises de réagir rapidement.

Après la révélation le 25 juin dernier d’une agression sexuelle par un membre de l’armée de l’air américaine de 25 ans sur une fille de moins de 16 ans, d’autres faits de ce type avaient été relayés petit à petit. Quelque 600 résidents de l’île s’étaient rassemblés la semaine dernière devant le bâtiment du gouvernement préfectoral d’Okinawa, à Naha, pour exprimer leur colère.

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