Trois Chinois suspectés de vandalisme au sanctuaire Yasukuni, l’un d’entre eux arrêté

Société

Le Département de la police métropolitaine de Tokyo a arrêté mardi un ressortissant chinois pour vandalisme au sanctuaire Yasukuni.

L’homme de 29 ans, un résident de la ville d’Asaka, près de la capitale, est soupçonné d’avoir commis des actes irrespectueux dans un lieu de culte.

Les autorités ont également émis un mandat d’arrêt pour deux autres Chinois qui seraient arrivés au Japon le 29 mai et repartis à Shanghaï dans la matinée du 1er juin, peu de temps après leurs méfaits. L’un des deux est suspecté d’avoir taggué le mot « toilettes » en anglais sur l’un des piliers en pierre de l’édifice le 31 mai vers 10 h 00, puis s’être mimé en train d’uriner dessus. Son acolyte aurait filmé la scène.

Yasukuni fait polémique parce qu’il rend hommage aux soldats morts pour le pays parmi lesquels se trouvent des criminels de classe A. Ces derniers avaient été accusés de crime contre la paix lors du procès de Tokyo mené par le Tribunal militaire international après la Seconde Guerre mondiale. La Chine ou la Corée du Sud considèrent que l’existence même de ce sanctuaire shintô est une provocation, car ils avaient lourdement subi les conséquences du militarisme nippon.

(Voir également notre article : Le sanctuaire Yasukuni et les criminels de guerre)

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