Colère à Okinawa après des agressions sexuelles répétées de militaires américains sur des femmes

Société

Jeudi 4 juillet, environ 600 personnes se sont réunies devant le bâtiment du gouvernement préfectoral d’Okinawa afin d’exprimer leur ressentiment au sujet des agressions sexuelles répétées de soldats américains basés sur l’île.

« Nous ne pardonnons pas à ces militaires ! », « Les habitants sont en colère » sont parmi les messages de mécontentement entendus lors du mouvement.

Les manifestants ont brandi des banderoles et des pancartes demandant la protection de la dignité des citoyens d’Okinawa et la fermeture des bases américaines sur le territoire. Leur colère était également dirigée vers le gouvernement central qui n’avait pas transmis les informations à la préfecture d’Okinawa concernant ces actes répréhensibles.

Après la révélation le 25 juin dernier d’une agression sexuelle par un membre de l’armée de l’air américaine de 25 ans sur une fille de moins de 16 ans, d’autres faits de ce type ont été relayés petit à petit. Un autre marine de 22 ans s’est par ailleurs fait arrêter hier matin.

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