La présence d’un leader sud-coréen dans les îles Takeshima est critiquée par le Japon
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Cho Kuk, le chef d’un parti d’opposition sud-coréen est arrivé lundi sur les îles Takeshima (rochers Liancourt), contrôlées par Séoul mais revendiquées par le Japon.
« C’est totalement inacceptable et extrêmement regrettable », ont critiqué le ministère des Affaires étrangères japonais et le gouvernement sud-coréen, favorable à l’amélioration des relations entre les deux pays.
Le leader du Parti pour la Reconstruction de la Corée a émis un communiqué disant que ces îles, situées dans la mer du Japon, appartenaient au territoire de la Corée du Sud.
Namazu Hiroyuki, directeur général du Bureau des Affaires d’Asie et d’Océanie, a dit à Kim Jang-hyun, haut responsable à l’ambassade de Corée du Sud à Tokyo, que ces îles faisaient clairement partie de l’archipel nippon en tenant compte des faits historiques et des lois internationales.
Les îles Takeshima sont le premier territoire que le Japon a annexé à la Corée, en 1905. Le pays a ensuite été colonisé cinq ans plus tard, de 1910 à 1945. Et c’est en 1954 que la Corée du Sud a pris administrativement le contrôle des îles Takeshima, en y plaçant un contingent de gardes-côtes. Le Japon continue encore aujourd’hui à les revendiquer.
La question des îles Takeshima est l’un des litiges historiques qui perdurent entre les deux pays, avec également celui des travailleurs forcés et des femmes de réconfort.
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