Le Japon manque de bras pour abattre les forêts de cyprès
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Le gouvernement japonais a fait savoir qu’il comptait bientôt engager des discussions avec les propriétaires des forêts au sujet de l’abattage des cyprès (sugi), qui sont la source d’allergies au pollen très incommodantes au quotidien.
L’exécutif a expliqué qu’une approche à long terme est nécessaire pour lutter contre ce fléau qu’est le rhume des foins. Il avait adopté l’année dernière un projet qui étend la zone d’abattage de 50 000 à 70 000 hectares par an, afin d’arriver d’ici 2033 à réduire de 20 % la surface de ces forêts artificielles de cyprès. L’objectif étant de diviser par deux la quantité de pollen présent dans l’air d’ici 30 ans.
Vis-à-vis de cette vaste opération toutefois, les propriétaires des forêts restent sceptiques. Le nombre de travailleurs forestiers est en effet en baisse constante en parallèle avec le vieillissement de la main-d’œuvre, et les jeunes ne sont que peu intéressés par ce type de carrière.
L’Agence des Forêts espère répondre à ces problématiques en soutenant l’introduction de machines à haute-performance. « Mais cela nécessite donc de former du personnel capable de gérer ces technologies », a souligné un responsable en lien avec l’Agence.
L’allergie aux pollens touche aujourd’hui plus d’un Japonais sur trois, si bien que le rhume des foins est désormais considéré comme un « problème national ».
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