Cimetière de déchets nucléaires : la préfecture de Saga dit « non »

Le gouverneur de la préfecture de Saga, au sud-ouest du Japon, a déclaré qu’il ne comptait pas créer de site d’enfouissement de déchets nucléaires dans sa région.

« Nous n’avons pas l’intention d’accepter un nouveau fardeau », a dit Yamaguchi Yoshinori lors d’un point presse mardi. Il répondait a une pétition lancée par un groupe d’entreprises locales à l’assemblée municipale de Saga qui demandait de se soumettre à la première étape (sur trois) du processus.

Plus précisément, il s’agit de se laisser l’Organisation japonaise de gestion des déchets nucléaires (NUMO) se baser sur des documents scientifiques (incluant les données sur les failles actives et les volcans) pour identifier les lieux de la préfecture qui ne sont pas éligibles à l’accueil d’un cimetière de déchets nucléaires.

Les deux autres étapes sont l’ « inspection générale » du terrain et la troisième l’ « inspection minutieuse ». Pour celle-ci, l’aval du maire de la ville concernée et de la préfecture est nécessaire.

Le gouverneur Yamaguchi a dit qu’il suivrait de près les discussions de l’assemblée municipale.

Le gouvernement japonais avait promis une subvention conséquente aux municipalités qui accepteraient le projet de dépôt de déchets nucléaires sur leur terrain.

Pour l’instant seules deux villes de la préfecture de Hokkaidô ont achevé la première étape.

La centrale nucléaire de Genkai, dans la préfecture de Saga

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