Prévenir les crimes sexuels envers les enfants : le gouvernement adopte la version japonaise de la loi DBS

Société

Le gouvernement japonais a adopté un projet de loi qui empêche toute personne ayant des antécédents de crimes à caractère sexuel à travailler dans un environnement où il y a des enfants.

Il s’agit de la version japonaise du Service de Divulgation et d’Interdiction (DBS), établi en Grande-Bretagne, qui exige des écoles, cliniques et orphelinats qu’ils vérifient le casier judiciaire des demandeurs d’emploi et de leurs employés, et qu’ils refusent ceux aux antécédents de crimes sexuels ou les transférent à d’autres postes. Ces établissements doivent également mettre en place d’autres mesures de protection des enfants, comme un programme spécialisé de formation du personnel.

Dans d’autres structures comme les classes de rattrapage scolaire ou les clubs de sport, aucune obligation n’est imposée, mais celles qui décident d’introduire sous leur propre responsabilité la législation DBS pourront obtenir une certification d’État et leur nom sera rendu public.

Cette loi sera mise en vigueur dans les deux ans et demi après sa promulgation.

L'Agence pour les enfants et les familles (Katei-chô), organe externe du gouvernement.
L’Agence pour les enfants et les familles (Katei-chô), organe externe du gouvernement.

[Copyright The Jiji Press, Ltd.]

société loi école enfant Actu crime