« Drogue du violeur » : un kit de détection hyper-rapide distribué dans les postes de police du Japon

Société

La police japonaise se met à employer de plus en plus fréquemment un kit de test qui permet de déterminer en quelques minutes seulement si une victime d’agression sexuelle a ingurgité du GHB (acide gammahydroxybutyrique), une substance plus communément appelée « drogue du violeur » ou « ecstasy liquide ».

Le GHB est une drogue qui provoque une désinhibition et une légère euphorie. À forte dose, il peut agir comme un somnifère puissant. Incolore, inodore et sans goût, il n’est malheureusement pas décelable, et quelques gouttes suffisent dans une boisson alcoolisée ou non pour perdre rapidement toute capacité de vigilance et de résistance, sans compter qu’il disparait de l’organisme au bout de quelques heures.

Les personnes qui ont perdu conscience après avoir bu peuvent effectuer un examen urinaire à l’aide des kits de test disponibles dans les postes de police (kôban) pour pouvoir détecter rapidement la présence du GHB ou d’un somnifère (jusqu’alors, les résultats pouvaient mettre un mois avant de sortir).

Tokyo a débuté l’utilisation de ce nouveau moyen de dépistage en avril dernier, et celui-ci est désormais distribué dans six autres préfectures. Il sera progressivement fourni dans le reste du Japon.

Le kit de test en question, le « D1D Plus »
Le kit de test en question, le « D1D Plus »

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