Vol d’une statue bouddhique au Japon : un temple sud-coréen perd son procès
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Le 26 octobre, la Cour suprême sud-coréenne a rejeté l’appel d’un temple sud-coréen qui demandait de garder en sa possession une statue bouddhique volée au Japon en 2012.
Le précieux objet avait été dérobé du temple Kannon-ji, sur l’île de Tsushima (préfecture de Nagasaki), par un groupe de malfaiteurs sud-coréens. Mais si le gouvernement japonais a demandé à reprendre son bien, il s’est heurté au refus du temple Buseoksa (ville de Yeongju), qui a réclamé le droit de conserver la statue en expliquant qu’elle venait à l’origine de Corée et qu’elle avait été emportée par des pirates japonais au XIVe siècle.
En février dernier, la Haute cour de Daejeon avait finalement rejeté cette plainte. Selon elle, la statue avait bien été réalisée en Corée, mais il n’y avait pas suffisamment de documents prouvant que le temple Buseoksa d’il y a 700 ans est le même que l’édifice actuel. Le juge avait également déclaré que la période de prescription de 20 ans pendant laquelle il était possible de réclamer la possession d’un objet était révolue. Mais le temple sud-coréen avait fait appel de cette décision.
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