Le procès intenté par Carlos Ghosn contre Nissan a débuté « pour restaurer son honneur »
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Le procès intenté par Carlos Ghosn contre Nissan à débuté le 18 septembre au Liban. L’ex-PDG du constructeur automobile lui réclame 1 million de dollars de dommages pour lui avoir causé « des dégâts irréparables ».
Ghosn a lancé une action en justice au mois de mai dernier contre Nissan, certains de ses cadres exécutifs ainsi que deux autres entreprises, les accusant de diffamation et de destruction de preuves, selon l’agence Reuters. Lors d’une conférence de presse en ligne en juillet, l’homme d’affaires avait expliqué qu’il engageait des poursuites pour « rétablir son honneur et non par vengeance ».
Carlos Ghosn avait été arrêté au Japon en novembre 2018 pour dissimulation d’environ 70 millions d’euros de rémunérations entre 2010 et 2018. Après avoir passé quelques mois dans une cellule de détention à Tokyo, il avait été placé en liberté sous caution dans l’attente de son procès. Il en avait profité pour s’enfuir du Japon à la fin décembre 2019 à l’aide de complices en prenant un jet privé après avoir passé les contrôles de l’aéroport du Kansai en se cachant dans un caisson, et avait pu rejoindre le Liban d’où il ne peut être extradé.
La France a également émis un mandat d’arrêt international contre Ghosn pour abus de biens sociaux et blanchiment. Il est suspecté d’avoir transféré plusieurs millions de dollars vers le distributeur du constructeur automobile français à Oman, Suhail Bahwan Automobiles (SBA), pour ensuite utiliser cette somme à son bénéfice personnel, notamment pour s’acheter un yacht.
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