Rejet de l’eau traitée de Fukushima : des opposants sud-coréens interpellés dans l’ambassade du Japon à Séoul
Actualités
Environnement International- English
- 日本語
- 简体字
- 繁體字
- Français
- Español
- العربية
- Русский
À Séoul le 24 août, des opposants sud-coréens au rejet de l’eau traitée de la centrale de Fukushima, qui a débuté le même jour en début d’après midi, ont été arrêtés par la police après qu’ils ont pénétré dans un bâtiment de l’ambassade du Japon.
Les 16 personnes interpellées sont des étudiants qui protestaient contre la décision de déverser une eau contenant du tritium dans l’océan Pacifique, alors que le niveau de concentration de ce nucléide radioactif a été dilué à 1/40e par rapport à la norme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant le niveau de tritium dans l’eau potable.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), affiliée aux Nations Unies, avait même émis un rapport le mois dernier validant cette décision du gouvernement nippon, en jugeant que l’eau déversée « aura un impact radioactif négligeable sur les personnes et l’environnement ».
Si le 18 août le président de la Corée du Sud Yoon Suk-yeol a déclaré « avoir confiance » dans les propos de l’AIEA, un sondage d’opinion dans le pays a montré qu’environ 80 % de la population se disait « inquiet » des conséquences.
[Copyright The Jiji Press, Ltd.]
environnement Fukushima Corée du Sud Pacifique radioactivité Actu eau