La police d’Osaka s’excuse et relâche un homme injustement accusé dans un cas de « revenge porn »

Société

Le 10 juillet, la police préfectorale d’Osaka a assumé s’être trompée en arrêtant un Japonais d’une vingtaine d’années suspecté dans un cas de « revenge porn ». L’homme avait été relâché après avoir passé environ 40 jours en détention, pendant lesquels il n’avait cessé de démentir les charges qui pesaient contre lui.

Le « revenge porn » consiste à poster en ligne des photos à caractère sexuel d’anciens partenaires sans leur consentement.

L’affaire concernait une femme d’une vingtaine d’années qui avait contacté la police en mars dernier pour se plaindre qu’on la menaçait d’envoyer des photos d’elle à ses amis. Un homme avait alors été arrêté pour tentative d’intimidation le mois suivant notamment car son nom de famille figurait sur le nom du compte qui proférait les menaces. Il avait ensuite été arrêté une nouvelle fois pour violation de la Loi sur la prévention du « revenge porn ».

Les procureurs ont finalement suspendu la décision de l’inculper et il a pu être libéré le 23 mai.

Le nombre de consultations auprès de la police pour des cas de « revenge porn » en 2022 au Japon avait augmenté de 100 par rapport a l’année précédente, pour atteindre un chiffre record de 1 728. Celui-ci est en hausse constante depuis six ans.

Le siège de la police préfectorale d'Osaka
Le siège de la police préfectorale d’Osaka

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