Le Japon veut prendre le problème de la dénatalité à bras-le-corps avec un budget conséquent
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Le Premier ministre Kishida Fumio a fait savoir qu’il comptait dépenser 3 500 milliards de yens (23,4 milliards d’euros) supplémentaires chaque année pendant trois ans pour faire face à la dénatalité, un phénomène qui prend de l’ampleur dans le pays au fur et à mesure des années. À compter d’avril 2024, ce nouveau budget sera employé à l’extension des aides pour les familles ayant des enfants en bas-âge, à l’allègement du fardeau des coûts de l’enseignement supérieur et à la lutte contre la maltraitante infantile.
Le gouvernement a établi les grandes lignes des mesures à prendre pour « assurer un meilleur futur aux enfants » et a présenté son texte préliminaire le 1er juin.
La population d’enfants de moins de 15 ans au Japon est estimée à 14,4 millions, soit 300 000 personnes de moins que l’année dernière. Le chiffre ne cesse de baisser depuis 1982. L’Archipel a ainsi la proportion d’enfants la plus basse parmi les 35 pays les plus peuplés du monde.
Parallèlement, la population des personnes âgées de 65 ans ou plus est de 36,2 millions, représentant 29,1 % du total. Le chiffre est 2,5 fois plus important que la population d’enfants, montrant le déséquilibre flagrant de la démographie du pays,
Pour prendre ce problème de société à bras-le-corps, le 1er avril dernier a été lancé l’Agence pour les enfants et les familles, un organe externe du cabinet gouvernemental, supervisée directement par le Premier ministre. Elle a pour rôle d’implémenter des mesures face au déclin de la natalité, de soutenir les ménages précaires et de lutter contre les abus et le harcèlement scolaire des enfants.
(Voir également notre article : Démographie : la proportion d’enfants au Japon ne cesse de décroître depuis 1982)
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