La Corée du Sud inspecte la centrale de Fukushima avant le rejet de l’eau traitée dans l’océan Pacifique
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Le 23 et 24 mai, des experts venus de Corée du Sud ont procédé à un contrôle de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, dans le cadre du projet du Japon de rejeter l’eau traitée dans l’océan Pacifique.
Cette inspection a été décidée après un entretien entre le Premier ministre japonais Kishida Fumio et le président sud-coréen Yoon Suk-yeol le 7 mai dernier.
L’équipe a notamment examiné le taux de radioactivité en plusieurs lieux de la centrale ainsi que divers dispositifs comme le Système avancé de traitement des liquides, ou ALPS, conçu pour ramener les niveaux d’isotopes radioactifs (autres que le tritium) en dessous des seuils définis par la loi.
Le rejet de l’eau est prévu pour débuter au courant de l’année, lorsque les travaux d’installation d’un tunnel sous-marin, à environ un kilomètre au large de la côte, seront achevés.
La centrale de Fukushima Daiichi faisait en effet face au problème croissant du manque de place pour stocker son eau contaminée. Elle sera diluée conformément aux standards internationaux et mise à la mer une fois débarrassée de ces nucléides radioactifs, à l’exception du tritium, difficile à extraire avec les techniques actuelles. Cependant, le niveau de concentration du tritium envisagé sera quarante fois inférieur à la norme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant le niveau de tritium dans l’eau potable.
Les pêcheurs locaux continuent à s’opposer fermement à ces rejets, car l’image de leurs produits pourraient sévèrement en pâtir. Mais pour prévenir leurs éventuelles pertes de bénéfices, le gouvernement avait annoncé l’établissement d’un fonds de 50 milliards de yens (335 millions d’euros).
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