Expertise psychiatrique pour le suspect dans l’attaque à la bombe artisanale envers le dirigeant japonais
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Kimura Ryûji, l’homme suspecté d’avoir lancé une bombe artisanale sur le Premier ministre Kishida Fumio le mois dernier sera soumis à une expertise psychiatrique afin de vérifier s’il peut être jugé responsable de ses actes. Cet examen débutera sous peu, pour se terminer le 1er septembre.
Le 15 avril, alors que le dirigeant japonais était en visite dans un port de pêche de Saikazaki, dans la préfecture de Wakayama, afin de soutenir un candidat de son parti en vue des élections partielles à la Chambre basse, un engin explosif était tombé à dix mètres de lui. La déflagration avait provoqué la panique générale, et un policier et une personne âgée avaient été légérement blessés.
Kimura, 24 ans, avait été rapidement interpellé sur place sans opposer de résistance, tenant une autre bombe à la main. Un couteau avait également été retrouvé dans ses affaires.
Si l’individu reste silencieux depuis son arrestation, la police soupçonne néanmoins une importante frustration envers les politiciens comme raison possible de son acte. L’enquête avait en effet révélé que Kimura avait porté plainte contre le gouvernement l’année dernière. Il jugeait inconstitutionnel le fait de ne pas avoir pu briguer un siège de député à la Chambre haute du Parlement pour les élections partielles de juillet 2022 à cause des critères demandés, à savoir être âgé d’au moins 30 ans et verser un acompte de 3 millions de yens (20 000 euros). Il avait exigé auprès du tribunal du district de Kobe un montant de 100 000 yens (670 euros) de dommages et intérêts, une demande rejetée par la suite.
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