« Da Vinci », « Hugo », « Hinotori » : la chirurgie robotique se répand petit à petit au Japon
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Le Japon tente petit à petit de s’imposer comme un concurrent sérieux face aux États-Unis dans le marché de la chirurgie robotique, grâce aux lancements de produits domestiques.
En 2020, l’Archipel a développé son premier robot dans ce secteur, « Hinotori », spécialisé dans la gastro-entérologie et la gynécologie. Il est fabriqué conjointement par Kawasaki Heavy Industry (technologie robotique) et Sysmex corporation (matériel médical). À la date de septembre dernier, il était utilisé dans 28 établissements médicaux du Japon.
La chirurgie dite « robot-assistée » réduit drastiquement le risque de blessure sur le corps du patient car les opérations sont accomplies avec plus de précision que des mains humaines.
De plus en plus de chirurgies de ce type sont couvertes par la sécurité sociale japonaise, et si la compétition se renforce, les tarifs baisseront en conséquence.
Bien sûr, le médecin est encore toujours à la manœuvre. Il manipule la machine à distance en visionnant une image en 3D. L’opération laisse en général moins de saignements et de cicatrices sur le corps.
Actuellement, c’est le système « Da Vinci », créé par l’entreprise américaine Intuitive Surgical Inc., qui détient le monopole de ce secteur. Approuvé au Japon depuis 2009, Da Vinci y est employé dans 29 types de chirurgie, principalement pour opérer les cancers, et quelque 570 robots sont à l’œuvre dans les établissements hospitaliers de l’Archipel.
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