De somptueuses danses rituelles japonaises inscrites sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité
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Le 30 novembre, l’Unesco a décidé d’inscrire des danses traditionnelles japonaises sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Plus précisément, il s’agit de 41 danses rituelles de 24 préfectures du pays, appelées furyû odori. Elles sont caractérisées par leur dynamisme, où les participants parés de somptueux costumes se meuvent avec dextérité au son des tambours, gongs et autres flûtes et chants. À l’origine, ces danses ont pour objectif d’endiguer les épidémies, d’offrir le réconfort aux défunts, d’apporter les bonnes récoltes et de se protéger des catastrophes naturelles (séisme, tsunami, éruption volcanique...). Chacune d’entre elles possède également une spécificité de la région où elle est pratiquée, au vu de son histoire et de son environnement.
« Les techniques et le savoir acquis par le furyû odori sont transmis au sein des écoles, des foyers et des collectivités à travers des groupes de personnes œuvrant pour leur sauvegarde », a dit l’Unesco pour expliquer ce qui a motivé son choix. « Ces danses permettent d’interconnecter les gens de tous âges et de leur faire prendre conscience qu’ils font partie d’une communauté. »
Le dernier ajout d’un élément japonais sur la liste du patrimoine culturel immatériel remonte à décembre 2020. Il s ‘agissait du « savoir-faire, des techniques et des connaissances traditionnels liés à la conservation et à la transmission de l’architecture en bois au Japon ».
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