Pendant la COP27, le Japon reçoit le prix du déshonneur : le « Fossile du jour »
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Le 9 novembre, alors que se tient la 27e conférence de l’organisation des Nations unies sur le climat (COP27), à Charm el-Cheikh, en Égypte, le Japon s’est vu attribuer le déshonorant « Prix du Fossile du jour » (Fossil of the day Award) pour ses activités polluantes.
Le réseau international d’ONG Climate Action Network (CAN), qui depuis 1999 désigne chaque jour de chaque COP un pays qu’il juge passif dans son combat pour l’environnement, a expliqué son choix par le fait que le Japon est « le plus grand financeur public au monde de projets nécessitant l’utilisation d’énergies fossiles » entre 2019 et 2021. Le montant est estimé à 10,6 milliards de dollars en moyenne par année.
Le CAN a également blâmé le Japon pour ses exportations de centrales à charbon coalimentées avec l’ammoniac. Même si ce gaz n’émet pas de CO2 lors de sa combustion, c’est une « mauvaise solution », selon cet organisme.
Le Japon a de même été critiqué pour l’absence de son Premier ministre Kishida Fumio lors du sommet des chefs d’État pendant la COP27. « Il est sûrement occupé à faire la promotion de ses mesures erronées », a ironisé le CAN.
Le Japon s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
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