Dix ans depuis la première cantine pour enfants au Japon : un soutien précieux face à la pauvreté
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Les cantines pour enfants, ou kodomo shokudô, sont des services spéciaux offrant aux enfants des familles en difficulté (pauvres, monoparentales, etc.) des repas gratuits ou à bas prix et des lieux de rencontre sûrs dans tout le Japon, gérés par des bénévoles.
C’est Kondô Hiroko, une gérante de magasin, qui a ouvert la première cantine pour enfants il y a dix ans, en août 2012, à Tokyo, bouleversée d’apprendre qu’il y avait un enfant d’une école primaire du coin qui ne mangeait qu’une banane pour le petit-déjeuner et le dîner (le déjeuner était à l’école).
Ainsi, le premier kodomo shokudô proposait chaque jeudi des repas à 300 yens (2 euros) pour les enfants et 500 yens (3,5 euros) pour les adultes. Depuis 2017, le prix des menus pour enfants a baissé à 100 yens. Kondô Hiroko insiste pour qu’ils ne deviennent pas gratuits. « Je pense que pour les enfants, se dire que l’on apprécie son repas après avoir correctement payé, c’est bon pour l’affirmation et l’estime de soi. » Depuis mars 2020 et l’arrivée de la pandémie, les repas se sont transformés en bentô, afin de limiter le risque de contaminations.
Le nombre de cantines pour enfants défavorisés est en augmentation constante au Japon. En 2021, il avait dépassé les 6 000 établissements.
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