Vingt ans depuis la rencontre historique entre le Japon et la Corée du Nord : où sont passés les kidnappés du régime ?
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Le 17 septembre 2022 marquait le 20e anniversaire de la rencontre historique entre le Premier ministre japonais Koizumi Jun’ichirô et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Il à Pyongyang, qui devait entre autres résoudre la question des 17 citoyens japonais kidnappés par le régime entre le milieu des années 1970 et le début des années 1980.
Cette série d’enlèvements avait pour objectif d’obtenir des passeports japonais, mais aussi d’apprendre la langue et la culture de l’Archipel afin de pouvoir y mener des missions d’espionnage.
Cette affaire reste toujours en suspens à ce jour.
« Il est extrêmement regrettable que des victimes demeurent encore en Corée du Nord », a déploré le secrétaire général du Cabinet Matsuno Hirokazu. « Nous allons procéder à tous les efforts possibles pour les ramener chez nous. »
Lors de la rencontre du 17 septembre 2002, Kim Jong-il avait reconnu ces enlèvements, longtemps niés, et avait présenté ses excuses au Japon. Si cinq victimes avaient pu retourner chez elles en octobre de la même année, depuis, aucune autre n’a donné de signe de vie. La Corée du Nord avait annoncé qu’elles étaient décédées, sans fournir de preuves.
Par ailleurs, en visite officielle au Japon en mai dernier, le président Joe Biden s’était entretenu avec les familles des ressortissants japonais kidnappés par la Corée du Nord. Le dirigeant américain leur avait signifié qu’il souhaitait trouver une issue le plus rapidement possible. « Je coopérerai », avait-il dit.
(Voir notre article : Retour sur les enlèvements de Japonais par la Corée du Nord)
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