La pétition de citoyens pour bloquer les funérailles nationales d’Abe Shinzô est rejetée par le tribunal de Tokyo
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Le tribunal du district de Tokyo a rejeté une pétition contre l’organisation des funérailles d’État de l’ancien Premier ministre Abe Shinzô, prévues pour se tenir le 27 septembre. Les avocats de la partie civile l’ont fait savoir le 12 septembre en conférence de presse, précisant que cette décision a été prise sans même écouter leur plaidoirie.
À l’appel de plusieurs intellectuels, 576 citoyens avaient attaqué le gouvernement japonais en clamant qu’imposer un tel événement national constituait une violation de la Constitution.
La cour a cependant jugé qu’il n’existait aucune loi permettant à travers une pétition de bloquer la mise en place d’un budget établi par le pouvoir. Elle a également ajouté que le peuple n’avait aucun devoir ou obligation à remplir vis-à-vis de ces funérailles, et qu’il était libre de se comporter comme bon lui semble.
Par ailleurs, une autre section du tribunal s’occupera d’examiner la question de dédommager symboliquement à hauteur de 100 yens (0,7 euro) chaque plaignant pour les souffrances psychologiques engendrées.
Si l’assassinat d’Abe Shinzô le 8 juillet dernier, abattu en pleine rue alors qu’il prononçait un discours électoral à Nara, a bouleversé le pays, l’opinion publique japonaise est divisée au sujet de ces funérailles d’État. C’est la deuxième fois depuis la Seconde Guerre mondiale que cet événement sera organisé au Japon, après celles de l’ancien Premier ministre Yoshida Shigeru en 1967.
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