Le président sud-coréen optimiste pour résoudre amicalement avec le Japon la question des travailleurs forcés
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Le 17 août, le président de la Corée du Sud Yoon Suk-yeol a tenu une conférence de presse à l’occasion des 100 jours de son investiture, et il en a profité pour parler des relations diplomatiques avec le Japon, qu’il voit de manière positive.
Le dirigeant veut ainsi croire que la question des travailleurs forcés pendant la guerre peut être résolue rapidement de manière amicale, à travers concessions et compréhension.
De 1910 à 1945, la Corée était sous domination japonaise, et de nombreux citoyens ont dû être employés dans des entreprises nippones afin de servir l’effort de militarisation. Celles-ci leur avaient garanti un salaire préalablement fixé, mais une partie de ces rémunérations n’avait pas été payée. Les travailleurs coréens accusaient également le Japon de leur avoir fait subir des traitements discriminatoires.
Tokyo et Séoul avaient officiellement normalisé leurs relations en 1965 en signant « l’Accord relatif à la solution des problèmes concernant les biens et les droits de réclamation » afin de régler définitivement cette affaire, et le Japon avait déjà procédé à des versements importants. Mais le sujet continue d’empoisonner leur diplomatie encore aujourd’hui.
La Cour suprême sud-coréene confirmera au plus tôt cette semaine un ordre du tribunal exigeant de vendre les avoirs des entreprises japonaises implantées en Corée du Sud qui ont été saisies par la justice dans le cadre de ce litige historique. Le président Yoon Suk-yeol a déclaré qu’il cherchait à offrir des compensations aux plaintifs en évitant toute confrontation violente avec le Japon. (Voir notre article pour plus d’explications : Une très grave menace pour les relations Japon-Corée du Sud)
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