Le Japon à la recherche de zones humides pour contrôler les inondations, de plus en plus fréquentes
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Au plus tôt avant avril 2023, le Japon compte fournir aux gouvernements locaux des cartes détaillées des zones humides ou des zones vertes qui puissent être conservées ou restaurées dans l’objectif d’améliorer la gestion des inondations.
Avec les pluies torrentielles de plus en plus fréquentes sur l’Archipel depuis quelques années, le ministère de l’Environnement se concentre sur la recherche de terres capables de contenir et d’absorber de grandes quantités d’eau, espérant en même temps que la sauvergarde de tels lieux pourra aider à protéger la biodiversité.
Par exemple, lorsque le meutrier typhon Hagibis a frappé le Japon en octobre 2019, le bassin de retardement de Watarase Yusuichi aurait aidé à réduire considérablement les dégâts des eaux à Tokyo en contenant environ 160 millions de mètres cubes d’eau.
Le bassin de retardement de Watarase Yusuichi, à cheval entre les préfectures de Saitama, Gunma, Tochigi et Ibaraki, est une ancienne basse-terre transformée en grande zone humide par le gouvernement et jouissant d’une faune et d’une flore particulièrement riches. Il fait d’ailleurs partie des 50 zones humides du Japon enregistrées sur la liste internationale de Ramsar (carte ici).
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