Un deuxième cas d’accouchement dans l’anonymat au Japon
Actualités
Société- English
- 日本語
- 简体字
- 繁體字
- Français
- Español
- العربية
- Русский
Un deuxième accouchement dans l’anonymat a été enregistré au Japon. Le mois dernier, une femme a donné naissance tout en gardant son nom secret au sein de l’hôpital Jikei, dans la préfecture de Kumamoto, au sud-ouest du pays. L’information a été rendue publique le 11 mai lors d’une conférence de presse.
L’établissement est connu pour son « berceau des cigognes », familièrement appelé « la boîte à bébés », un lieu où les parents qui le souhaitent peuvent venir déposer anonymement leur nouveau-né.
La mère a déjà quitté l’hôpital et a souhaité que son enfant soit pris en adoption.
« Ce n’est pas une chose facile à dire, mais elle ne serait probablement pas en mesure d’élever son bébé par elle-même », a expliqué le directeur de l’hôpital Hasuda Takeshi.
En décembre 2019, ce dernier avait annoncé la mise en place d’un programme permettant aux mères de donner naissance sous couvert d’anonymat. Ceci avec l’objectif de réduire le risque pour les mères d’accoucher seules et abandonner leur enfant, ou dans le pire des cas, qu’elles en viennent par désespoir à mettre la vie du bébé en danger. Les consultations et l’accouchement se font ainsi sous un nom d’emprunt, et tous les frais sont pris en charge par l’établissement.
Ainsi, une mère désirant accoucher dans l’anonymat ne donnera son nom qu’au chef du bureau d’assistance aux naissances de l’hôpital. Son identité sera préservée dans des documents (copie de la carte vitale, de la carte scolaire etc.) qui resteront scellés jusqu’à ce que l’enfant atteigne un certain âge. Ce dernier, uniquement s’il le demande, pourra accéder aux informations concernant sa mère biologique.
[Copyright The Jiji Press, Ltd.]