La justice française émet un mandat d’arrêt international contre Carlos Ghosn pour abus et blanchiment
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Le 22 avril, le parquet de Nanterre a fait savoir qu’il a émis un mandat d’arrêt international contre Carlos Ghosn pour abus de biens sociaux et blanchiment. L’ancien patron de Renault-Nissan est suspecté d’avoir transféré plusieurs millions de dollars vers le distributeur du constructeur automobile français à Oman, Suhail Bahwan Automobiles (SBA), pour ensuite utiliser cette somme à son bénéfice personnel, notamment pour s’acheter un yacht.
Ce mandat d’arrêt a également été délivré pour quatre autres personnes qui l’auraient aidé à se procurer cet argent.
Carlos Ghosn avait été arrêté au Japon en novembre 2018 pour dissimulation d’environ 70 millions d’euros de rémunérations. Après avoir passé quelques mois dans une cellule de détention à Tokyo, il a été placé en liberté sous caution dans l’attente de son procès. Il s’est enfui du Japon à la fin décembre 2019 à l’aide de complices en prenant un jet privé après avoir passé les contrôles de l’aéroport du Kansai en se cachant dans un caisson. Il a pu rejoindre le Liban d’où il ne peut être extradé.
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