La Saint-Valentin se prépare au Japon : du chocolat pour sensibiliser à certains problèmes mondiaux
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À l’approche de la Saint-Valentin le 14 février, certains grands centres commerciaux du Japon se préparent à satisfaire les clients avec des produits tout à fait uniques.
La grande enseigne Takashimaya présente par exemple quatre types de cakes aux bananes, qui sensibilisent au gâchis de la nourriture : cette pâtisserie (1 944 yens l’unité, soit 15 euros) utilise des bananes qui n’ont pas pu être vendues à cause de leur apparence « disgracieuse », alors que leur goût et leur texture étaient tout à fait satisfaisantes.
Le grand magasin Matsuya, dans le quartier tokyoïte de Ginza, fera quant à lui don d’une partie de ses bénéfices engrangés par les chocolats à des ONG soutenant les jeunes filles en situation de pauvreté dans le monde. Solidaires de cette initiative, des femmes chocolatiers, des agricultrices et des femmes maîtres brasseurs de saké (tôji) ont combiné leurs efforts pour fabriquer un gâteau appelé « Setouchi Chocolat » (1 836 yens, soit 14,2 euros) en utilisant entre autres du citron et du saké provenant de la préfecture de Hiroshima.
D’autres chocolats se veulent toutefois très luxueux, car de nombreux consommateurs, « frustrés » de ne pas avoir pu dépenser leur argent librement à cause de la pandémie comptent bien miser sur l’achat de chocolats haut de gamme. C’est ainsi que le fameux chocolatier Pierre Hermé en collaboration avec le grand magasin Seibu Ikebukuro de Tokyo nous invite a apprécier la culture du thé au Japon tout en dégustant ses pâtisseries. Il s’agit d’un lot de macarons fourrés avec différentes variétés de thé vert (ryokucha, genmai, hôjicha...) fourni avec un set à thé conçu en porcelaine d’Arita. Le tout pour 330 000 yens (2 560 euros).
(Voir aussi notre article : La Saint-Valentin au Japon)
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