« Je veux tellement la revoir » : 44 ans depuis l’enlèvement de Yokota Megumi par la Corée du Nord, sa mère n’abandonne pas
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Il y a 44 ans, le 15 novembre 1977, la jeune Yokota Megumi, 13 ans, était enlevée au Japon par les services secrets nord-coréens. Depuis ce jour, sa mère Sakie ne s’est jamais arrêtée de se battre pour la retrouver.
« J’ai beau avoir fait mon possible, finalement, je ne sais toujours pas où est ma fille. J’aimerais tellement la revoir », s’est-elle exprimée. Aujourd’hui âgée de 85 ans, Sakie dit qu’elle prie tous les matins devant les photos de Megumi et de son époux Shigeru, décédé en juin 2020 après s’être lui aussi voué corps et âme toute sa vie pour retrouver sa fille.
Yokota Megumi fait partie de la liste officielle des 17 personnes kidnappées par le régime de Pyongyang entre le milieu des années 1970 et le début des années 1980, et elle était devenue au fil du temps le symbole national dans la lutte pour retrouver leurs traces.
Cette série d’enlèvements avait pour objectif d’obtenir des passeports japonais, mais aussi d’apprendre la langue et la culture de l’Archipel afin de pouvoir y mener des missions d’espionnage.
Yokota Sakie s’était entretenue avec le Premier ministre Kishida Fumio le mois dernier, où ce dernier lui avait assuré qu’il organisera un sommet nippo-coréen le plus rapidement possible pour trouver une solution.
(Voir également notre article en détail sur cette affaire : Retour sur les enlèvements de Japonais par la Corée du Nord)
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