« Nissan entraîne Renault dans sa chute » : Carlos Ghosn réagit à la condamnation de son ex-bras droit au Japon
Actualités
International Société- English
- 日本語
- 简体字
- 繁體字
- Français
- Español
- العربية
- Русский
TOKYO (Reuters) - « Je ne suis pas très optimiste sur le futur de Nissan », a réagi Carlos Ghosn après l’annonce de la condamnation de son ex-bras droit, Greg Kelly, à six mois de prison avec sursis jeudi 3 mars. Ce dernier est accusé d’avoir aidé l’ancien président du grand constructeur japonais à cacher une partie de ses revenus.
« Nous verrons si ce procès aura joué un quelconque rôle pour l’avenir de l’industrie automobile », a rajouté Ghosn. « Mais malheureusement Nissan entraîne dans sa chute les deux autres partenaires de l’alliance, Renault et Mitsubishi. »
Selon lui, Nissan pense naïvement qu’il pourra remonter la pente malgré ses piètres performances, et qu’il est en train de retourner dangereusement à son faible niveau d’avant 1999, année où Carlos Ghosn a pris les rênes de la firme qui était en train de couler.
Après avoir été arrêté en novembre 2018 en même temps que Greg Kelly, Carlos Ghosn a passé quelques mois dans une cellule de détention à Tokyo avant d’être placé en liberté sous caution dans l’attente de son procès. Il s’est enfui du Japon à la fin décembre 2019 et a rejoint le Liban d’où il ne peut être extradé.
Voir aussi nos articles :
- « Il paie trois ans de sa vie comme otage au Japon » : Carlos Ghosn défend son ancien bras droit chez Nissan
- Carlos Ghosn, otage d’un système pénal inhumain : « C’est faux » répond la ministre japonaise de la Justice
(Version française de Nippon.com)