Laurel Hubbard, première transgenre aux JO : née homme et concourant dans la catégorie femmes
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Tokyo (Reuters) - Le 2 août a été une journée mémorable dans l’histoire des Jeux olympiques, car c’est la première fois qu’un athlète transgenre participait à une épreuve.
En l’occurence, il s’agit de Laurel Hubbard, une haltérophile néo-zélandaise de 43 ans (elle est la plus âgée de sa discipline). Née homme, elle a concouru dans la catégorie+87 kg femmes, mais a terminé à la dernière place.
Elle avait déjà participé à des compétitions masculines d’haltérophilie, avant d’entamer un processus de transition pour devenir une femme il y a huit ans. Par la suite, elle avait remporté une médaille d’argent aux Mondiaux de 2017 et l’or lors des Championnats d’Océanie en 2019.
Sa présence dans la catégorie femmes avait suscité des critiques. Même le Comité international olympique (CIO) s’était interrogé sur son « avantage biologique », dû à son passé d’homme, et certaines anciennes athlètes l’avaient accusé de tricher.
Toutefois, les examens officiels de ses niveaux de testostérone ont montré que ceux-ci restaient dans la norme pour pouvoir passer l’épreuve en tant que femme, et qu’ils étaient même inférieurs à ceux recommandés par le CIO.
Les partisans de l’inclusivité et des droits des personnes LGBT ont salué son admission aux Jeux en tant que femme.
(Reportage de Junko Fujita, édité par Hugh Lawson. Édition et traduction française par Nippon.com)
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