« Anko » : la pâte de haricots rouges sucrée japonaise

Gastronomie Culture

La pâte de haricots rouges sucrée, appelée an ou anko, est communément utilisée en guise de garniture dans un grand nombre de desserts japonais.

L’anko : à déguster sans modération

L’anko peut également agrémenter d’autres pâtisseries et sucreries japonaises. Par exemple, on peut le trouver sur des dango, sortes de boules de mochi composées de farine de riz gluant piquées sur une brochette, et autres délicieux desserts fruités comme l’anmitsu. Mais il peut tout aussi bien se déguster simplement sur du pain grillé avec du beurre, ou ajouter la petite touche qui manquait à une glace rasée kakigôri ou, pourquoi pas, à une glace à la vanille.

Brochettes de dango recouverts d’une généreuse couche de koshian.
Brochettes de dango recouvertes d’une généreuse couche de koshi-an

Shiruko : gâteaux de mochi grillés au four
Shiruko : gâteaux de mochi grillés au four baignant dans une soupe d’anko

L’anmitsu : il se compose d’une multitude de fruits tels que la mandarine, l'ananas et des cerises au marasquin. Ne vous inquiétez pas, on y retrouve aussi des saveurs typiquement japonaises telles que celle du kuromitsu, de shiratama dango et, bien sûr, celle du an.
L’anmitsu : il se compose d’une multitude de fruits tels que la mandarine, l’ananas et des cerises au marasquin. Ne vous inquiétez pas, on y retrouve aussi des saveurs typiquement japonaises telles que celle du sirop de sucre kuromitsu, des boulettes de mochi appelées shiratama dango et, bien sûr, celle de l’anko.

Anpan : un petit pain fourré à la pâte de haricots rouges sucrée anko
An-pan : un petit pain fourré à l’anko

Glace rasée kakigôri Ujikintoki : elle se compose de tsubuan, de thé vert matcha et de sirop sucré.
Glace rasée kakigôri au thé vert, un dessert appelé Uji kintoki . Il est composé de tsubu-an, de thé vert matcha et de sirop sucré.

Autre dessert, plus inhabituel certes, où on retrouve la fameuse pâte anko : le zunda mochi. Cette fois-ci, il s’agit d’un type d’anko fait à partir de haricots de soja edamame. Ce dessert est traditionnel de la préfecture de Miyagi. (Voir notre article lié)

Le zunda mochi, sa couleur verte est si éclatante qu’elle met déjà en appétit.
Le zunda mochi, sa couleur verte est si éclatante qu’elle met déjà en appétit.

L’ohagi, lui, est une pâtisserie traditionnelle japonaise qui se déguste traditionnellement autour des équinoxes de printemps et d’automne. Au Japon, cette période qui dure une semaine est appelée higan. À cette occasion, nombreux sont ceux qui se rendent sur la tombe de leurs proches. Également appelé bota-mochi, l’ohagi est un dessert simple ne se composant que de riz gluant recouvert d’anko. Ceux qui se recueillent les déposent souvent en offrandes sur les tombes de leurs proches ou devant leur autel bouddhique chez eux. Mais l’ohagi peut se déguster à tout moment de l’année.

L’ohagi, une pâtisserie japonaise très traditionnelle
L’ohagi, une pâtisserie japonaise très traditionnelle

La pâte de haricots rouges sucrée anko est l’ingrédient indispensable à toute pâtisserie traditionnelle japonaise. Mais elle fait également de plus en plus son apparition dans différents desserts et en-cas, et ce pour le bonheur des petits et des grands gourmands.

(Photo de titre : Pixta)

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