
Réduction du gaspillage alimentaire : les Japonais se soucient-ils des dates de consommation ?
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Afin de réduire le gaspillage alimentaire, l’Agence japonaise de la consommation a révisé ses lignes directrices sur les dates de péremption. Il s’agit d’encourager l’extension des dates de consommation des produits alimentaires en fonction de leur type.
Les consommateurs doivent bien comprendre que la date « à consommer de préférence avant », en japonais shômi kigen 賞味期限) concerne la saveur optimale de l’aliment, et ne désigne en aucun cas le moment où il n’est plus comestible. Quant à la date de péremption (en japonais shôhi kigen 消費期限), elle indique le moment jusqu’où l’aliment peut être consommé en toute sécurité. Elle doit donc être traitée avec plus de prudence.
Une étude menée par la société d’études marketing Cross Marketing de Tokyo auprès de 1 100 Japonais âgés de 20 à 69 ans a révélé que si seulement 16,9 % des personnes interrogées respectent toujours la date « à consommer de préférence avant » des produits, 36,2 % font davantage attention à la date de péremption. Les utilisateurs semblent donc comprendre la différence entre ces deux termes. En ce qui concerne la date « à consommer de préférence avant », en particulier, 62,5 % des personnes interrogées ont confié qu’elles consommeraient l’aliment même si la date était légèrement dépassée.
La jeune génération semble plus susceptible de respecter ces deux étiquettes telles qu’elles sont inscrites sur les produits, tandis que les générations plus âgées ont tendance à être plus flexibles, avec un nombre croissant de personnes dans les tranches d’âge plus élevées, confiant elles aussi qu’elles consommeraient le produit même si sa date était légèrement dépassée. Les sexagénaires sont nombreux à se fier à leur propre jugement en cas de dépassement de la date « à consommer de préférence avant », notamment par exemple en vérifiant l’aspect ou le goûtant pour confirmer la saveur.
Interrogés sur les types d’aliments qui peuvent être mangés au-delà de la date « à consommer de préférence avant », les produits les plus souvent mentionnés sont les biscuits et snacks (65,2 %). Viennent ensuite les aliments surgelés, la nourriture instantanée, la nourriture en conserve ou en bouteille. En ce qui concerne les aliments qui, selon les personnes interrogées, ne peuvent plus être mangés une fois la date « à consommer de préférence avant » est dépassée, le produit le plus fréquemment mentionné est le lait, avec 51,8 %. Viennent ensuite les œufs et le yaourt.
(Photo de titre : Pixta)