30 ans depuis le séisme de Kobe : sondage sur la perception de cette catastrophe
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La Croix-Rouge japonaise a réalisé un sondage au sujet du séisme de Kobe (aussi appelé séisme de Hanshin-Awaji) auprès de 1 200 personnes âgées de 10 à 69 ans.
L’enquête montre que 89,3 % (1 072) des sondés connaissent au moins de nom cette catastrophe. Mais 70 % des 10,7 % qui disent « tout ignorer » de la catastrophe, n’étaient pas nés ou avaient entre 10 et 30 ans au moment du séisme.
Il se trouve pourtant que 348 sondés (32,5 %) disant connaître le séisme de Kobe indiquent ne pas se souvenir qu’il s’est produit un 17 janvier. En incluant les personnes ayant répondu ne rien savoir de la catastrophe, on obtient ainsi un total de 39,7 % (476 personnes) incapables d’associer la date du « 17 janvier » au grand tremblement de terre de 1995.
Par ailleurs, 63,2 % (758) des répondants ayant appris par les médias la nouvelle de catastrophe comme le séisme de Kobe ou celui de l’Est du Japon (11 mars 2011) expliquent que cela a eu « un impact sur leur perception et influencé leur vision de la prévention ». Plus précisément, 43,5 % des sondés indiquent avoir cherché à constituer des réserves de nourriture et de biens de première urgence, 41,8 % ont vérifié les modalités d’évacuation sur leur lieu de résidence et 36,3 % ont cherché à vérifier que leurs réserves étaient ad hoc.
De nombreux Japonais ont été durablement choqués par le séisme de Kobe, avec ses scènes de quartiers en ruines et des bénévoles de tout le Japon ont accouru pour apporter leur aide. Pourtant, seuls 24,3 % (292) de l’ensemble des sondés disent savoir que 1995 a été appelée « l’année inaugurale du bénévolat au Japon ».
Au total, 51,6 % (618 répondants) se disent « prêts » ou « tout à fait prêts » à s’impliquer dans du bénévolat sur des zones sinistrées si une catastrophe survenait.
(Photo de titre : une rue jonchée de décombres à Kobe. Photo prise le 25 janvier 1995. Jiji)