La fabrication du saké, inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco
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Voici la liste de tous les éléments japonais inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.
Fabrication du saké (2024)
La fabrication du saké est profondément ancrée dans la culture nippone. Un modèle établi il y a plus de 500 ans la caractérisait par l’utilisation du ferment kôji, qui s’est développée au fil du temps dans la préparation de diverses autres boissons comme le shôchû (alcool distillé), l’awamori (alcool de l’île d’Okinawa) et le mirin (saké doux utilisé pour la cuisine). Les alcools produits les artisans jouent un rôle essentiel dans les cérémonies, les festivals et autres activités culturelles.
Furyû odori (2022)
Ces danses sont caractérisées par leur dynamisme, où les participants parés de somptueux costumes se meuvent avec dextérité au son des tambours, gongs et autres flûtes et chants. À l’origine, ces danses ont pour objectif d’endiguer les épidémies, d’offrir le réconfort aux défunts, d’apporter les bonnes récoltes et de se protéger des catastrophes naturelles (séisme, tsunami, éruption volcanique...). Chacune d’entre elles possède également une spécificité de la région où elle est pratiquée, au vu de son histoire et de son environnement.
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Restauration et harmonie (2020)
Les techniques traditionnelles utilisent les connaissances sur le bois et les autres matériaux naturels nécessitant des restaurations périodiques dans un contexte architectural, harmonisant les parties d’origines avec celles devant être remplacées.
Elles incluent entre autres le procédé de récolte de la sève des arbres à laque (urushi ou vernis du Japon) et la production de feuilles d’or entsuke insérées et martelées entre deux feuilles de papier spécial ganpi, traité avec un mélange de jus de kaki amer et de soude.
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Savoir-faire, techniques et connaissances traditionnels liés à la conservation et à la transmission de l’architecture en bois au Japon
Restauration des bâtiments traditionnels | Techniques traditionnelles de travail du bois pour les structures |
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Toiture avec écorce de cyprès japonais et bardeaux en bois | Toiture en chaume |
Récolte d’écorce de cyprès japonais | Production de tuiles de toiture en bois |
Récolte de plantes pour toit en chaume | Décoration des structures traditionnelles |
Coloration des structures traditionnelles | Peinture à la laque des structures traditionnelles |
Toiture avec ardoises kawara (hongawarabuki) | Plâtrage sakan (nihon kabe) |
Production de menuiserie | Production de tatamis |
Techniques de restauration et conservation des montures | Production et raffinage de la laque japonaise |
Production de feuille d’or entsuke |
Raihô-shin (2018)
Visites rituelles de divinités masquées et costumées, telles qu’elles sont représentées lors de 10 événements célébrés dans 8 préfectures, dont le Namahage d’Oga (préfecture d’Akita) et le Boze de l’île Akuseki-jima (préfecture de Kagoshima). Des divinités masquées effectuent des visites à domicile à certains moments de l’année comme le Nouvel An pour prévenir les gens contre l’oisiveté et prier pour leur bonne santé et leur sécurité.
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Les festivals de chars (2016)
On compte au Japon 33 festivals, dans 18 préfectures, proposant des défilés de chars décoratifs, parmi lesquels on peut citer les chars yamahoko du festival Gion de Kyoto et le Hakata Gion yamakasa. Les chars, qui transportent des divinités, servent à prier pour la sécurité de la communauté, la protection contre le mal et l’obtention de bonnes récoltes.
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Washi (2014)
Papier traditionnel fait à la main, dont il existe trois variétés : le Hosokawa-shi de la préfecture de Saitama, le Hon-Mino-shi de la préfecture de Gifu et le Sekishû-banshi de la préfecture de Shimane. Tous ces types de washi sont fabriqués en ayant recours à des techniques artisanales traditionnelles datant du VIIIe siècle, et les méthodes anciennes de production, telles que l’utilisation des fibres du mûrier à papier, sont toujours protégées.
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Washoku (2013)
Traditions gastronomiques remarquables par la fraîcheur et la variété des ingrédients, la présentation, conçue pour évoquer la beauté de la nature, et l’excellence de l’équilibre nutritionnel. Cet art culinaire est étroitement lié à des événements annuels tels que les fêtes du Nouvel An, du repiquage du riz et des moissons.
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Nachi no Dengaku (2012)
Cet art shintô du spectacle dédié aux divinités lors de la fête du feu de Nachi est représenté tous les ans le 14 juillet au sanctuaire de Kumano-Nachi, situé à Nachi-Katsuura, dans la préfecture de Wakayama. Le sanctuaire fait partie des sites sacrés et chemins de pèlerinage des monts Kii inscrits au patrimoine mondial, et le Nachi no Dengaku a plus de 600 ans d’histoire derrière lui.
Sada Shin Nô (2011)
Suite de danses purificatoires shintô présentées à titre d’offrande lors du festival Gozakae du sanctuaire de Sada, célébré le 25 septembre à Kashima, dans la préfecture de Shimane. Elles ont influencé les danses régionales kagura pratiquées sur l’ensemble du territoire japonais.
Mibu no Hana Taue (2011)
Rituel célébré le premier dimanche du mois de juin à Kita-Hiroshima, dans la préfecture de Hiroshima, en vue d’obtenir de bonnes récoltes. Des bœufs ornés de belles selles labourent les champs tandis que des jeunes filles alignées en rang procèdent au repiquage du riz.
Yûki-tsumugi (2010)
Tissage de la soie originaire principalement des environs de Yûki, préfecture d’Ibaraki, et d’Oyama, préfecture de Tochigi, deux régions qui ont une longue histoire de prospérité dans le secteur de la soierie. À l’époque de Nara (710-794), ces soieries servaient de moyen de paiement pour les impôts dus à la cour impériale.
Kumiudori (2010)
Cette danse a été en usage au royaume de Ryûkyû du XIVe au XIXe siècle pour accueillir les délégations de la Chine impériale. Aujourd’hui, le Théâtre national d’Okinawa perpétue cette tradition et organise des spectacles.
La danse traditionnelle aïnoue (2009)
Suite de danses transmises au sein du peuple indigène des Aïnous de Hokkaidô. Outre les danses rituelles à fort caractère cérémoniel, sont aussi présentées des danses divertissantes et improvisées.
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Daimokutate (2009)
Rituel célébré le 12 octobre lors du festival d’automne du sanctuaire Yahashira de Nara, dans la préfecture du même nom. L’un après l’autre, les participants récitent des paroles des chefs militaires des clans Genji et Heike, en adoptant une intonation très particulière. La célébration du rituel est principalement confiée à de jeunes hommes recrutés de fraîche date.
Dainichidô Bugaku (2009)
Danse bugaku pratiquée le second jour de la nouvelle année à Dainichidô, sanctuaire Ôhirumemuchi de Kazuno, dans la préfecture d’Akita, afin de prier pour des récoltes sensationnelles et une bonne santé. Les anciens de quatre communautés continuent de transmettre cette danse aux jeunes générations.
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Chakkirako (2009)
Festival de prières en vue de s’assurer de bonnes prises, des récoltes abondantes et la réussite dans les affaires. Célébré le 15 janvier à Miura, dans la préfecture de Kanagawa, il consiste en une danse rituelle exécutée par des jeunes filles équipées d’éventails et de lamelles de bambou décorées de bandes de papier coloré et de cloches.
Akiu no Taue Odori (2009)
Danse de Sendai, dans la préfecture de Miyagi, qui simule le repiquage du riz et sert de prière pour une récolte abondante l’année de son exécution. Cette danse, qui constituait à l’origine une célébration du Nouvel An liée au cycle lunaire, est aujourd’hui exécutée à l’occasion de festivals donnés dans les temples et les sanctuaires.
Kagura de Hayachine (2009)
Suite de danses masquées originaires de Hanamaki, dans la préfecture d’Iwate, créées par des prêtres montagnards qui vénéraient le mont Hayashine comme une divinité. Les danses sont exécutées lors d’un festival qui se tient le 1er août au sanctuaire de Hayashine.
Oku-noto no Aenokoto (2009)
Rituel agricole originaire de la préfecture d’Ishikawa, au cours duquel des prières sont adressées tous les vendredis avant le début des plantations à la divinité des rizières pour lui demander une bonne récolte, puis, en décembre, après la moisson, pour l’en remercier. Au cours des rituels, les riziculteurs se comportent comme si la divinité était réellement présente.
Ojiya-chijimi, Echigo-jôfu (2009)
Techniques de tissage de fibres de ramie utilisée dans la région d’Uonuma, préfecture de Niigata. À l’époque d’Edo, le tissu servait aussi au paiement de l’impôt dû au shogunat.
Le gagaku (2009)
Une combinaison de danses traditionnelles japonaises et de danses provenant de la Chine et de la péninsule coréenne, accompagnées de chants. Ces danses, qui se sont principalement transmises au sein de la cour impériale japonaise, sont exécutées lors de fêtes et de cérémonies célébrées à la cour.
Le kabuki (2008)
Ce genre théâtral particulièrement populaire à l’époque d’Edo (1603-1868) s’est perpétué jusqu’à nos jours. Il met en scène des histoires inspirées de légendes, faits historiques et autres thèmes, ainsi que des représentations de suicides amoureux qui ont réellement eu lieu.
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Le théâtre de marionnettes ningyô jôruri bunraku (2008)
Théâtre de marionnettes accompagné d’un récit chanté et de musique de shamisen, un instrument de musique traditionnel à cordes. Chacune des marionnettes est manipulée par trois personnes, ce qui donne à leurs mouvements l’aspect réaliste qui les caractérise.
Voir notre article
Le théâtre nô (inscrit en 2008)
Inclut deux genres de théâtre : des mouvements de danse nô basés sur des contes et la comédie kyôgen. Il a exercé une influence considérable sur des formes plus tardives de théâtre comme le bunraku et le kabuki.
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(Photo de titre : les brasseurs locaux étalent du riz cuit à la vapeur afin de fabriquer du saké lors du festival de saké Bodaimoto du temple Shôryaku-ji, à Nara, en janvier 2024 © Kyôdô)